Le 8 mars, c’est la journée internationale des femmes. Chaque année, on nous le rappelle, et ensuite, que se passe-t-il les 364 autres jours de l’année ?
Alors que la crise du covid 19 a montré que les femmes ont été en première ligne face à la crise (dans des domaines comme la santé, l’associatif, l’innovation et la gestion de la crise en tant que dirigeante), elle a également mis en évidence le fardeau disproportionné qu’elles ont porté et portent encore. La pandémie a également fait ressortir que partout dans le monde, les femmes sont confrontées à une augmentation de la violence domestique, du chômage et de la pauvreté.
Au ministère, alors que le dernier GT diversité assure vouloir rendre objectives et transparentes les procédures de promotion via les LDG, le bilan de la discrimination sur 2019 montre que 61,7% des réclamations sont générées par des femmes et que la discrimination pour le sexe figure parmi les 3 premières raisons de discrimination.
Les femmes prennent très majoritairement les congés parentaux, disponibilités et temps partiel, avec tous les impacts sur le déroulé de carrière et le calcul des pensions ce qui est une forme de précarisation de celles-ci.
En résumé, le MINEFI est encore loin d’atteindre l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
La Fédération CFTC profite de ce 8 mars pour rappeler haut et fort que les femmes sont des salariées à part entière qui, au même titre que tous, contribuent au fonctionnement des entreprises, de la fonction publique et de la société ! Elle en appelle donc aux décideurs pour que le mieux vivre ensemble sorte des textes et des discours et devienne une réalité pour toutes les femmes.